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|24 novembre 2021

Echouage d’un cadavre de cachalot à la Grande Chaloupe

Alertée le 23/11/2021 en fin de matinée par un transporteur ayant aperçu la dépouille d’un grand cétacé à la dérive au large de la Nouvelle Route du Littoral, l’équipe de Globice s’est rapidement rendue sur place pour constater la situation et organiser la gestion de l’échouage.

Dérivant progressivement jusqu’à la côte, le cétacé a pu être identifié comme étant un cachalot d’environ 11 mètres de long pour 7 à 8 tonnes et de sexe indéterminé. Le décès de cet individu remontait à plusieurs jours au vu de son état de putréfaction avancé, interdisant toute nécropsie. La cause de la mort ne pouvant être précisément établie, celle-ci a toutefois très vraisemblablement eu lieu en pleine mer. Des prélèvements de peau ont pû être effectués par le société OCETRA et remis à Globice pour analyse.

Flottant au pied des acropodes au niveau de la Grande Chaloupe et attirant quelques requins tigres venant se repaître du cadavre, l’évacuation du corps de l’animal constituait une nécessité et une priorité urgente pour garantir la sécurité du site et les risques sanitaires liées à ce type de situation.

Réunis dès le milieu d’après-midi, la Préfecture, l’Etat major de zone, l’Action de l’Etat en Mer, les services de l’Etat (DEAL, DMSOI, DAAF, CROSS), les services concernés de La Région Réunion et Globice ont évalué la faisabilité technique et les coûts associés des différentes solutions d’évacuation du cachalot. L’option d’un tractage de la dépouille au large, permettant d’éviter les phénomènes de dérive littorale risquant de maintenir le cadavre à proximité des côtes, a été retenue.
Vers 18h, une équipe de la société TSMOI et un responsable de Globice, sont intervenus pour prendre en charge l’animal et assurer son transfert loin des côtes habitées. La dépouille a été larguée à 21h25 au-delà de 12 milles nautiques (soit près de 23km) là où les modélisations prévoient des courants océaniques susceptibles de ne pas risquer un nouvel échouage et de faciliter la dégradation naturelle du corps du cachalot. A cette distance de la côte, le cadavre présente un danger minimal pour la navigation.

L’examen a posteriori des photographies et des vidéos de la carcasse du cachalot ainsi que l’expertise de Willy Dabin de l’Observatoire Pelagis ont permis d’orienter la réflexion de Globice sur une cause probable de la mort de l’animal : la collision violente avec un navire. Pour en savoir plus, consultez le compte-rendu d’échouage.